Confiance en soi
Comprendre, ressentir, agir
Le manque de confiance en soi est l’un des motifs de consultation les plus fréquents.
Il traverse tous les âges, toutes les histoires, et s’exprime parfois en silence : hésitations, autocritique, peur de l’échec... Pourtant, bonne nouvelle : la confiance n’est pas un trait figé. Elle se cultive, s’apprivoise et se reconstruit.
1. Un espace pour déposer ce qui pèse
Avant toute technique, il y a la parole. Pouvoir exprimer ce qui fait douter, ce qui blesse ou freine, dans un espace sécurisé, constitue souvent un premier pas déterminant.
Être entendu sans jugement permet déjà de mettre de la clarté, de la nuance... et de la douceur envers soi-même. Des outils simples peuvent ensuite venir accompagner un travail en cabinet : ce ne sont pas des baguettes magiques, mais de véritables leviers de mieux-être.
2. Estime de soi et confiance en soi :
Deux réalités différentes
On confond souvent les deux, pourtant elles répondent à des questions distinctes :
· Estime de soi : Suis-je aimable ? digne d’amour, de respect, d’attention ?
· Confiance en soi : Suis-je capable ? puis-je agir, réussir, avancer ?
Il est tout à fait possible d’avoir une estime fragile tout en se sachant compétent... ou l’inverse.
La confiance se nourrit surtout de l’action : le faire, l’expérience directe, l’essai, l’erreur, le progrès.
3. L’importance d’agir :
nourrir la confiance par l’expérience
Rien ne remplace le fait de créer quelque chose de ses mains, même de manière simple.
Bricoler, coudre, tricoter, cuisiner, fabriquer une cabane, modeler de l’argile... Toutes ces activités ont un point commun : on voit le résultat de son effort.
Ce passage du geste à l’objet, du projet à la réalisation, renforce le sentiment :
« Je suis capable. »
Et la bonne nouvelle, c’est que les possibilités sont infinies !
. S’émerveiller : reconnecter à la joie, moteur de
confiance
Un paysage d’automne, une rivière qui murmure, un tableau qui touche, un air d’opéra qui bouleverse...
L’émerveillement déclenche une vague émotionnelle intense, chargée de dopamine, qui ouvre une brèche vers la joie.
Prendre le temps de regarder, d’écouter, d’admirer la beauté autour de soi nourrit un élan intérieur.
Cet élan, c’est la vie qui pousse vers la confiance
5. Le corps comme allié : bouger pour se redécouvrir
Marcher cinq minutes, puis dix, puis courir un peu... sentir les muscles se réveiller, le souffle évoluer, le corps progresser. Le mouvement crée une spirale vertueuse :
« Je ne pensais pas pouvoir... et pourtant, j’y arrive. » Que ce soit la course, la natation, le vélo, la randonnée ou une danse improvisée dans votre salon : l’activité physique, au rythme qui est le vôtre, est un puissant vecteur de confiance.
Elle rappelle que l’on peut avancer, étape par étape.
En conclusion
Retrouver confiance en soi n’est pas un sprint mais un chemin.
Un chemin fait de compréhension, d’émotions retrouvées, d’expérimentations concrètes et de petits pas réguliers.
Et vous, qu’est-ce qui vous aide à vous sentir plus confiant·e ?